Enfin, ce qu’espéraient voir les ténors du marketing et de la publicité est connu de tous ! Il s’agit bien entendu des prescriptions de la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) concernant le respect du recueil sur l’autorisation des utilisateurs à l’égard des traceurs. Déjà disponible, il est alors possible de prendre connaissance de son contenu. La mise en vigueur des nouvelles par rapport aux cookies est prévue pour cet automne.

Une annonce qui engendre des tensions

Les rapports entre la CNIL et les experts de la publicité sont devenus tendus après la publication en juillet dernier, des nouvelles réglementations sur les cookies. Pour faire modifier le contenu rigoureux du RGPD, les responsables du secteur ont fait une suggestion sur le CMP (Consent Management Platform) qu’ils ont remis à l’autorité.

Ils n’ont pas obtenu la modification escomptée. Le projet de motion fait par la CNIL sur les cookies prend en compte les recommandations sur les lignes directrices ainsi que les avis de la présidente et de ses cadres.

Une information dans des termes clairs et précis

Il faut mettre en pratique le contenu du recueil de consentement défini par le RGPD et qui est suggéré par le policier des données personnelles. Afin d’être compris de tous, les objectifs des traceurs doivent s’écrire « dans des termes clairs et précis, compréhensibles et ajustés à la cible ».

Pour montrer l’exemple, le régulateur a amendé Google d’une forte somme, car il a manqué de précisions pour les traceurs.

L’autorité propose aux entreprises d’opter pour la transparence lorsqu’il est question des données qu’ils collectent avec les différents cookies utilisés. L’accord de l’utilisateur est nécessaire si un traceur doit recueillir des informations sur sa navigation sur le net.

La CNIL déclare qu’avant que l’internaute n’autorise le traceur, ce dernier doit disposer de l’information qu’il souhaiterait recueillir en suivant la navigation de ce dernier.

Autorisation et interdiction des traceurs au même degré

Le régulateur supervisera rigoureusement le déroulement de recueil du consentement. Cette décision marque la fin des options où vous n’avez que deux choix similaires : autoriser les cookies ou modifier les options. Pour permettre un choix libre de l’internaute, l’option refusée sera placée à la même enseigne que les deux premières options. Une pratique qui n’accueille pas l’adhésion de tous.

Il n’y aura plus de traitement de faveur lorsqu’un utilisateur cliquera sur « refuser » par rapport à un autre qui aurait accepté les traceurs. Les deux utilisateurs auront droit au même service, quelles que soient leurs réponses.

Connaissant l’usage qui est fait du registre d’approbation des cookies, la CNIL lance un avertissement contre l’usage de certaines connexions. Il est prouvé que ces connexions créent des troubles auprès de l’utilisateur.

Les plateformes devraient alors se garder de tromper avec l’usage d’une syntaxe graphique qui fera croire à l’internaute qu’il est obligé d’autoriser le traceur avant de continuer ses recherches ou même qu’il doit opter pour l’option « accepter » au lieu de l’option « refuser ».

Ledit projet comporte 65 conseils répertoriés par la CNIL. Ce dernier doit être visité par les utilisateurs et les professionnels en la matière. Pour le consulter : cliquez-ici.

Au-delà du 25 février 2020, la consultation ne sera plus possible. Il faudra patienter jusqu’à la publication du projet prévu pour le mois de mars. Selon la programmation faite par la CNIL, une période de 6 mois est accordée aux entreprises afin qu’elles se mettent en règle. À l’automne, une vérification de l’application du recueil de consentement sera effectuée.

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