Avec l’expansion d’Internet, la circulation massive des contenus et l’explosion du marché concurrentiel lié à la mondialisation, notre capacité à consommer de l’information et des produits a largement évolué. Une théorie pessimiste émise par un éminent expert en marketing mondial propose un terme pour exprimer cela, le « content shock ». Nous vous expliquons de quoi il s’agit.
Qu’est-ce que le content shock ?
La théorie du « choc de contenus » est apparue avec la digitalisation massive des informations et contenus survenue avec l’apparition de la toile. Émise par l’expert en marketing international Mark Schaefer sur son blog en 2014, cette théorie désigne ce qui arrive lorsque la profusion de contenus dépasse la capacité des personnes à les consommer. En clair, l’offre est beaucoup plus importante que la demande, et trop importante pour être assimiler dans son intégralité ou même en partie.
Le content shock devient majoritaire dans notre marché actuel. Son apparition, certes corrélée avec Internet, est logique, de plus en plus de marques faisant appel au marketing et usant des nombreux médias à leur disposition pour diffuser leurs créations. Toute diffusion est désormais à portée d’une personne disposant d’une connexion. Les entreprises doivent donc s’adapter pour exister et se faire connaître de leurs personas (consommateurs cibles).
Cette adaptation prend souvent la forme d’une sur-présence, ce qui entraîne une surabondance de contenus parfois contre-productive au business. Celle-ci peut créer une lassitude et une saturation de la part des consommateurs vis-à-vis de l’entreprise ; c’est la « fatigue publicitaire ».
Lutter contre ce phénomène de content shock
Le phénomène de « choc de contenus », entraînant une « fatigue publicitaire », privilégie systématiquement la quantité à la qualité. Par conséquent, créer des contenus devient moins rentable car il en faut toujours plus pour parvenir au même résultat qu’auparavant.
Il existe des stratégies à mettre en place pour contrer le « content shock ». Point de départ commun à tout type de stratégie marketing, il s’agit toujours de réaliser une étude de marché permettant de connaître les personas, leurs habitudes, leurs comportements face à un produit, la concurrence, les investisseurs potentiels et les médias les plus efficaces (photographie, vidéo, etc.).
Ensuite, il est nécessaire d’accorder de l’importance à la qualité de chaque contenu. Investir plus d’argent pour chacun d’entre eux pour en garantir l’efficacité.
Puis, il s’agit de créer une stratégie globale. Site web ou page sur les réseaux sociaux doivent contenir des informations intégralement trouvables en quelques clics, afin d’en vérifier la véracité et la provenance. Cela permet aussi de centraliser tous les aspects de votre marque. Vous limiterez aussi le nombre de formats différents de diffusion et utiliserez le SEO (Search Engine Optimisation), c’est-à-dire le référencement naturel, pour améliorer le positionnement de votre site sur Google.
Associer vos articles à des chiffres justes, proposer des liens vers des pages vérifiées et professionnelles augmentant par la même occasion les maillages externes reliant au site de votre entreprise.
Le content shock, à éviter absolument
Le choc de contenus est à proscrire car il renvoie une mauvaise image de votre marque et de votre entreprise. Il est vital d’accorder de l’importance à la qualité de vos contenus pour éviter toute lassitude de la part des consommateurs, qui ont tendance à privilégier les marques dont elles se souviennent, non pas parce qu’elles sont sur-visibles, mais parce qu’elles sont immédiatement marquantes.
Vous êtes annonceur et souhaitez que votre communication ne soit pas atteinte par le phénomène du content shock ? Digiperf vous aide à préserver la qualité de vos contenus, et ainsi votre image de marque, afin d’éviter de lasser les internautes mais plutôt de leur donner confiance et de les séduire.